Un genre d’empreinte
sur le corps – jusqu’à
la perte – et qui
s’énonce aussi
j’aime le goût salé
de cette présence
qui se veut incertaine
parfois fuyante
qui me sauve pourtant
de l’essoufflement
ce temps caressé
qui apaise le mal
celui côtoyant l’
abîme
mais c’est toi
et tu glisses
pareille aux
minutes qui
s’égrènent
ou comme un liquide
qui refuse de s’
écouler
un genre d’empreinte
sur mon corps
qui me reste à
jamais