Comme le font les
idées qui naissent et
meurent - les doux
virages ou les
accidents - ce
paradis à l’ombre de
l’enfer - quelque chose
de si puissant dans la
clarté qui s’écoule
et s’effondre dans
la nuit - si peu s’en
éloignent...Et se laissent
emporter - la mort
est si simple -
inexprimable - sous
l’usure de sa guerre
de sentiments maintes
fois reportés - au milieu
d’une confusion - du
souvenir des
ambulances - le chemin
gracieux qui mène
à toi - ne plus
souffrir - et sombrer
dans ce visage - les
yeux baissés - nous
sommes des vivants
qui souffrent pourtant -
mais qui s’enlacent
contre l’épreuve
du temps -