Ce qui reflète, doucement
imparable, sur le drap
replié, nous le prenons
dans nos mains.
Ces beaux jours pavés
et leur règne obsédant,
ces beaux jours révoltants
de lumière dans tes yeux.
Ce qui reflète, lentement
adopté, sur un lit
défait, nous le rendons
si brûlant. Ces beaux jours
baignés de nos humeurs
nous les consumons
pour une éternité.
Relevée de ses toxines
pour une part de tes
courbes et pensées
qui parfois m’
effondrent puis
me relèvent. Ce qui
reflète, tendrement,
sur nos peaux ne
s’éteint pas comme
de simples étincelles.