vendredi 30 mai 2014

Itinerary















A défaut de mes
intermittences,
cœur térébré
à ce fil ténu, tu
cours en moi.
Au bout d’une
allée à l’angle
d’une rue, dans
un couloir bondé
et souterrain. Tu
cours en moi. D’un
même sujet d’un
même corps, l’
espace courbe que
j’aime tant, le sens
précis que j’y trouve,
comme on dévale
un fleuve, de la
source à la mer.
Tu cours en moi,
tes spasmes embrasés
dans ce vaste vide qui
s’inonde d’une présence
soudaine et renversante.
Etendues, tes blessures
se tissent aux miennes.

mercredi 28 mai 2014

In Situ




















L'espace de mes confiances
ne s'étend nulle part
ailleurs que sur ton
corps. Je m'enlace
à tes circonstances
singulières. A tes pièces
autrement. Lieux de mes
hauteurs, où ma durée
passagère s'étend
pour infini. Ces
possibles de tes
signes retombés sur
ma peau.

lundi 26 mai 2014

Lips


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Alourdi de naufrages,
sur tes lèvres le cortège
des jours se désintègre.
Ma vie consciente posée
là, et qui s’abandonne.
Je la laisse s’évanouir et
me rendre à ma chair, 
 
drôlement vieillie.
Mais qui s’étonne
encore de ressentir.

jeudi 22 mai 2014

Earthlight




Au sort déjoué mon
Amour comme une
Lumière un corps qui
S’embrase et qui
Pourtant s’abstient 
 
De l’autre côté pour
La première fois
Sans le manque de
Cette fumée retenue
Dans les poumons  

Renouveau tout
Entier au pas de
Nos courses à ce
Moment précis
Envahi de silence 

Qui semble de
Soie et de lueurs
Mon clair baiser sur
Tes lèvres 

Comme un lieu
Où s’abriter et même
Se préserver un lieu
De murmures et de
Feu échangé
 

lundi 19 mai 2014

Soulful















Pour le temps dépensé
Les instants et les pleurs

Pour ce temps d’errance
Et d’attente ancrée dans
La chair lieu commun

Jamais oublié à l’appui
Des traces que je caresse
Indices de temps à
Autre indices d’une
Autre époque peut-
Etre comme l’espace

Qui ne sera jamais
L’ébauche un aperçu
De ce qui aurait dû
Dans l’existence
De toi

Sans laquelle j’en
Suis sûr je ne serais
Plus

Et ce n’est pas
L’ingérence ce
Degré là c’est juste
La douleur d’aimer
Dans ce territoire

Où le terme s’emploie
Pour ce qu’il est -
Plénitude restituée 






jeudi 15 mai 2014

Souvenance




Tout en jetant le
Reliquat d’un vécu
Ce reste fantôme
Et ses mots pleins
D’hérésie et ses
Mots pleins d’in-
Cartades de n’
Avoir pas compris  

Et pas seulement
Derrière les
Larmes rideau
Bien réfléchi
Paupières si
Blanches et pas
Seulement derrière
Des réponses qui
Ne vinrent pas  

Tout en jetant le
Passé comme linge
Encombrant quelques
Journées pourtant
Qui demeurent je
L’espère encore et
Encore je pense à ce
Qu’il advient ici dans
Ces rues  

Comme si la pluie
S’apprêtait à tout
Effacer.

mardi 13 mai 2014

No Doubt About It


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un jour je. Dans le
Sens contraire. Un jour
Je déposerai le.
Sans préavis c’est
Bien possible. Pris
Dans les filets de.
J’attends encore la
Raison de ne pas.
Je m’en approche
Peut-être. Comment
Savoir ? Comment
En être ? Un jour je.
Wander from the
Point.

lundi 12 mai 2014

Scene From The...




















Attaché aux regards
Gestes oubliés
Ceux qui nous
Rapprochaient puis
Détruisaient ceux qui
Nous ont faits puis
Détruits.

vendredi 9 mai 2014

En taille-douce


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
En jouant de forts
contrastes, les traits
d’encadrements,
le visage à l’aisance
soudain bouleversante.
Je m’approche à ce point,
ma sanguine. Je m’
approche de toi puis me
retire, en taille-douce, de
tes formes appuyées.

jeudi 8 mai 2014

Relevé



















Ce qui reflète, doucement
imparable, sur le drap
replié, nous le prenons
dans nos mains.

Ces beaux jours pavés
et leur règne obsédant,
ces beaux jours révoltants
de lumière dans tes yeux.

Ce qui reflète, lentement
adopté, sur un lit
défait, nous le rendons
si brûlant. Ces beaux jours
baignés de nos humeurs
nous les consumons
pour une éternité.

Relevée de ses toxines
pour une part de tes
courbes et pensées
qui parfois m’
effondrent puis
me relèvent. Ce qui
reflète, tendrement,
sur nos peaux ne
s’éteint pas comme
de simples étincelles.

lundi 5 mai 2014

Appeased



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Doucement dites
Rumeurs dans le
Cou comme un
Souffle apaisé 

Sur ta bouche
Arraisonnée  

Je fus celui
Attaché à l’
Ecume défunte
Avant que le
Fardeau ne
Disparaisse
Emporté vers
La fin d’une nuit
En terre évanouie 

Je suis maintenant
L’horizon d’un seul
Chemin de son air
Qui soudain m’envahit

vendredi 2 mai 2014

Miracle Play

















Ne disons rien
Ne remettons rien
Aux heures indues
Aux heures de brume

Agile et froide
Comme pluie sur
Ton âme que tu
Essuies les yeux
Brillants de ce
Goût d’une feuille

Dans les rapides
Leurs bruits purs
Déchirant l’air

Et toutes les
Absences et tous
Les leurres surmontés

Pour s’ancrer
Dans ta personne

Verger avenues
Te placer dans
Une main
Celle qui veille
Sans serrer celle
Qui intrépide
S’immisce

Mais ne blesse
Pas. Sans reproche
S’enlace.