A défaut de mes
intermittences,
cœur térébré
à ce fil ténu, tu
cours en moi.
Au bout d’une
allée à l’angle
d’une rue, dans
un couloir bondé
et souterrain. Tu
cours en moi. D’un
même sujet d’un
même corps, l’
espace courbe que
j’aime tant, le sens
précis que j’y trouve,
comme on dévale
un fleuve, de la
source à la mer.
Tu cours en moi,
tes spasmes embrasés
dans ce vaste vide qui
s’inonde d’une présence
soudaine et renversante.
Etendues, tes blessures
se tissent aux miennes.