lundi 10 juin 2013

Die Away















De le considérer
comme un soupçon
de lumière, dans un
recoin de la mémoire.
Cette matière qui nous
happe, à tes lèvres
se transforme. En blessure,
et replis. Dédale que l’on
croyait défunt, que l’on
voyait transporté.

Un transport, des sueurs…
C’était quelque chose d’
inquiétant, comme un
oracle mauvais, dernier…
Il était froid, et s’éloignait
comme ces bruits de
moteur, la nuit.

Au creux de la ville,
dans sa transparence
artificielle, retranchée
l’impression même de
cette vie…De la considérer
comme un soupçon de
lumière dans l’obscurité.

Un transport, ton humeur…
Que l’on prend pour un
chant, des paroles qui
brûlent devant moi.
En blessure cette fois
devenue ta mémoire
agitée, puis éteinte.