lundi 3 juin 2013

Bleu Nuit


















Bel et bien 
esquinté à tenir
pour acquis le
vide insensé,
déferlant du large
vers la scène urbaine,
territoire à part,
dans un bleu nuit
sa nuance étouffante…
Son appel impossible,
par la suite détourné
comme une voie
prisonnière de son
corps. Comme une voie
condamnée peut-être
à s’éteindre, en armée
vaincue, dérisoire…
Du vent dans les arbres
plantés le long d’un
cours, désinvolture
effrayante de ce bruit,
concert de carcasses
regardant la mer, puis
la ville, tour à tour
assagies, trop seules.
Les coups assassins,
puis morsures agréables…
Comme pour te prendre
une jeunesse.