D’un seuil si élevé
que l’on y pense
comme une époque
révolue. Nimbée
d’un souffle
étrange. Peut-
être le tien que je
sens encore
parfois dans mon
cou. Cette impression
qui se limite à un
seul mot, que je garde
pour moi. Bien ancré
dans ma chair mémoire.
Il n’y a rien que les
larmes puissent
ramener ou sauver…
L’attente d’une
prochaine injection,
qui finira je pense
par me rendre
une part de cette
liberté…Par là
j’entends les
douleurs anciennes.
Anesthésiées c’est tout.
et prêtes à m’exploser
à la gueule. Au moindre
écart…Comme la
description d’un
monde.