mardi 10 février 2009

Unforgotten


Tous y meuglent : faim !
Tous y beuglent : faim !
Ce froid qui se promène
Partout en ville - celui
Qui baise les corps si
Laids - qu’une idée alors
Devenir de marbre
Mais c’est pas joli
Joli - ne m’octroyant
Pas l’autorisation de
Détourner - les corps
Cassés ça va je connais -
Je regarde - putain je
Fais que regarder - mais
C’est déjà - faire défiler
La série des proverbes
Vite bordel : au hasard
Préférez mes instructions
A l’argent - et la science
A l’or...rien de faux ni
Détourné - continue ce
Périple dans les artères
Ultramodernes - achète
Et paye des trucs et revois
Ces physiques bizarres
Grille une cigarette et pour
Le réconfort m’enivre
De mon eau de parfum
Entre deux bouffées pas
Le répit attendu ni voulu
D’ailleurs - plutôt longues
Lignes mélodiques bien
Abîmées par des engins
Industriels connectés à
Cet immeuble - sa blancheur
Tenace - je refuse encore
De revoir ou d’entendre
Préfère la présence intacte
Et les heures sous l’effet
Tous y meuglent : faim !
Tous y beuglent : faim !
Et déferlent entourés par
Les bras tendus de la ville -
Maintenant comme s’il
Me disait...et ceux qui
Me cherchent me trouvent