Animal Life
Toutes ces années
Ont soigné l’outrage
Côte à côte - les flics
A bonne distance et
La violence qui monte
Et qui laisse sur la
Peau des morsures
Et des masses et des
Frissons - elle prenait
Ses nichons et les faisait
Danser - c’était drôle
A mourir de rire - elle
M’a raconté comment
Elle versait l’alcool dans
Les plantes - au début - avec
Le temps elle le versait plus
Mais buvait comme un
Trou - au diable les
Dégâts : c’est vrai quoi
Les nichons tombaient de
Toute façon - à force de
Les balader dans tous les
Sens les muscles et les
Tendons se sont foutus
En grève : et les mecs étaient
De plus en plus vieux de plus
En plus dégueulasses
Fallait les voir et les
Sentir surtout - la chair
Et la délation sans rompre
La chaîne - les petites
Nouvelles travaillent à
Distance - à hurler plus
Fort mais loin des braguettes
Alors quand elle repasse
Devant son club couvert
D’affiches - l’immeuble
Plein de brasures c’est plus
Fort qu’elle - l’envie d’une
Matraque dans sa tronche
Dans les corps bien abîmés
Se trémoussant sur un air
Poisseux surgit - on entend
Les rires et les insultes et
Bientôt les bruits répugnants
La rue encombrée d’hommes
Des invitations repoussées
Au début - maintenant y a
Des containers pour les
Bouteilles et des outrages
Privés : rotten memories...