vendredi 4 juillet 2008

Animal Life


Toutes ces années

Ont soigné l’outrage

Côte à côte - les flics

A bonne distance et

La violence qui monte

Et qui laisse sur la

Peau des morsures

Et des masses et des

Frissons - elle prenait

Ses nichons et les faisait

Danser - c’était drôle

A mourir de rire - elle

M’a raconté comment

Elle versait l’alcool dans

Les plantes - au début - avec

Le temps elle le versait plus

Mais buvait comme un


Trou - au diable les

Dégâts : c’est vrai quoi

Les nichons tombaient de

Toute façon - à force de

Les balader dans tous les

Sens les muscles et les

Tendons se sont foutus

En grève : et les mecs étaient

De plus en plus vieux de plus

En plus dégueulasses

Fallait les voir et les

Sentir surtout - la chair

Et la délation sans rompre

La chaîne - les petites

Nouvelles travaillent à

Distance - à hurler plus

Fort mais loin des braguettes


Alors quand elle repasse

Devant son club couvert

D’affiches - l’immeuble

Plein de brasures c’est plus

Fort qu’elle - l’envie d’une

Matraque dans sa tronche

Dans les corps bien abîmés

Se trémoussant sur un air

Poisseux surgit - on entend

Les rires et les insultes et

Bientôt les bruits répugnants

La rue encombrée d’hommes

Des invitations repoussées

Au début - maintenant y a

Des containers pour les

Bouteilles et des outrages

Privés : rotten memories...