Pris dans les mailles
De neurones étranges
Si délicatement délavées
Qu’entre les lignes
Seulement elles
Se livrent
Comme on emprunte
Le Merle Blanc
Pour ne pas tomber
Dans le vide
Le simple frémissement
De mots trop inquiets
Fresques jetées sur
Des murs pour
Les protéger
De ces tempêtes
De silence
Qui se déchaînent
Avant de s’éloigner
Traces de passage
D’où s’égouttent
Un horizon possible