Ce qu’on doit
Tirer du brouillard
Retrancher de
Nos failles
Ce que l’on va
Apprendre
À signaler d’une
Existence que
L’on croyait
Connaître
Ce qui a pu
Se dissoudre
Au fil d’un temps
Toujours trop anxieux
Ce qu’on me dit
D’apprendre
À regarder
Les morsures
Fermer les yeux
Doucement
Pleurer alors
De revoir
Les gestes
Pourtant si
Repérables
Les mots si durs
Dans leur déroute
Jetés dans la solitude
Et ces longues heures
Dans les transports
D’un mal intérieur
Filant à la vitesse
D’une rame