D’un jardin botanique
Après les grands cris
Arrachés à la tempête
Aux baisers bien
Enfouis dans la
Mémoire
Des arbres que l’on
Voit saigner comme
Des os
Empalés dans le
Corps béton
Ces couleurs
Caressantes
Qui tracent
Des voies
Autant de
Vengeances
Contre la
Noirceur
Et les ivresses
Trop puissantes
Aux allures
D’accidents
Reste l’étalage
Des jours
Dans un flux
Contagieux