Voilà ce qu’on entend
dans les jours inconnus,
toujours pour nous
prononcés, des mots
qui s’embrasent.
Où tous les débris
se rassemblent, des
mêmes bords de toi,
mon corps entier dans
le temps, corps
qui s’éteint, s’étiole
se vide de son sang.
Corps dans le temps…
Se perd et s’abîme,
mais qui entre tes
mains, refuge et port,
n’ombrage plus sa fin.
De sa nudité, lui qui
s’allonge en toi, et là
s’illumine et revient.