Suivrons-nous cette rue ?
Nous la suivrons…La
caresserons, à la façon
de nos profondeurs
partagées. Celles que
n’atteignent jamais les
lumières d’un jour
imparti. Celles que nous
gardons dans le creux
de nos rêves enlacés.
Un instant devenu le
temps d’une vie. Son
esprit ressuscité comme
le corps, de nos délits de
nos chairs offertes.
De ces voiles ouvertes
au-dessus des abîmes,
ville hors de contrôle,
livrée aux foules étincelles,
que tes reflets Saphir
embellissent. Tu me
vois dessiné, en lieu
d’écriture, dans tes
mains si blanches,
tes lèvres aux roses
délicatement posées.
Et tout ressemble alors
aux toiles incendiées,
affolées au milieu
d’un répit, devenu
voyage intime. Celui
d’un oracle.