Un extérieur - fait d’
Armures et de marques…
Instruments de son
Combat - au moins la
Semblance…Tout entière
Donnée en pâture - et
Qui se presse avant de
Ne plus pouvoir - brisée -
Leitmotiv par la fenêtre…
Heavenly body - body
Blow…
Go To The Devil
Un extérieur - fait d’
Armures et de marques…
Instruments de son
Combat - au moins la
Semblance…Tout entière
Donnée en pâture - et
Qui se presse avant de
Ne plus pouvoir - brisée -
Leitmotiv par la fenêtre…
Heavenly body - body
Blow…
Aux subtiles lumières
qui répondent à la
faible humanité –
nos trajectoires
éclairées – la vie
la mort comme
séparées par ce
monde extérieur
que l’on dit
inséparable de
nos destins –
j’en viens à me dire
que les résonances
d’un corps – le tien –
les paroles mêlées
et les pensées prochaines
sont un cœur – le seul
peut-être qui mérite
de battre –
Que mon cœur
de mortel projette
sa vertu et
tâche
de se refléter
dans tes yeux
quand je m'abandonne
à cette clarté
je suis entouré
à présent des sommets
aux rivages je repose
entre tes
mains
C’est une sorte de
révélation – de vestiges
d’un jour – une illusion
d’absence – les marques
visibles d’un tout
que l’on ramasse
comme un corps –
de toute évidence
de toute éternité
c’est toujours la
même chose – aux
lisières d’une ville –
qui fait le lit d’une
intention – ces longs
trajets – les indications
détaillées qui sautent
aux yeux – qui semblent
et s’étiolent aussi vite
La nuit t’oblige
Elle t’efface
Et t’effleure
Elle sépare et
S’arrête à ton
Regard
Tout ce mal
Au monde
S’arrête ici
A ces couleurs
Comme des ondes
Broyant tous
Les moments
Propices à la
Disparition
La nuit t’oblige
Elle t’efface
Et t’effleure
Elle s’agrippe à
Moi sans
Me souffler
Le moindre mot
Je m’accroche
A ces couleurs
Comme à des
Sentiers cachés
Menant au
Monde clair
A peine perceptible
des nuages entassés
qui au bout d’un
moment dévoilent
des reflets – une
dentelle compliquée
d’après la mort –
le souffle de la mort
cette illusion du
vivant – des endroits
dangereux – de poussière
mouillée et de chair – sans
un instant de répit – que
l’on parcourt dans tous
les sens – on entend
le moindre brusque
saut dans le vide –
le bruit soudain de l’
eau – vaguement
quelque part on
éprouve une répulsion
indicible – mêlée à
des formes confuses –
des ombres cliniquement
décédées
Et puis tu
Apparais
Et toutes s'étiolent
Cette eau vive
Que je puise
En toi
Me place au
Centre d’un cercle
Selon la chair
Je suis vivant
Cette eau vive
Vois-tu m’envoie
Si loin de ce monde
Selon la chair je suis
Vivant
Je demeure ainsi
Dans l’œuvre
Que tu m’offres
Comme exaucé
Tout entier
Dans ce lieu
Des vases brisés
à l’inverse de tous
ces mondes, simplement
réfléchis. Au creux des
paumes…Prêtes
à survivre. A s’en tenir
…Sans l’escorte des
effets…Les fractures
réduites , sans prothèse
aucune… Plutôt
désincarné, sur la voie
d’un si beau retour.
Fissuré, essoufflé…
Au-delà de l’existence,
tellement plus loin que
ça… En quelque sorte
à jamais debout… Entre
tes bras. A la seconde même
où…
Dans ce déluge qui
nous emporte
qui rassemble nos
ombres, hydratées
de nos larmes et
d’autres flux encore,
a l’envi on s’y jette.
On y sombre…Par
amour sans mesure,
y trouvant les raisons
d’inonder nos malheurs,
on y tresse un nous
fait de désirs insondables,
de peurs éteintes, et
de ces libertés qui nous
arrachent des cris.
Me libèrent des
mouvements nocifs,
de mes allers-retours
dans l’amère…Pour ta
musique, son cristal
teinté de douces
victoires et de douleurs
enfouies. Dans ce déluge
qui nous recouvre de
son errance immobile,
éclats tombés sur nos
corps, comme un
éphémère que l’on
transforme en
prière.
Si je n’y prends
pas garde - si l’on
essaie d’approcher
nos regrets - nos corps
et leurs détails cachés -
cette manière d’en vouloir
à la présence - dissimulée
dans la pénombre - une
quelconque maladie - ce
caractère un peu altéré
j’ai alors envie d’en sortir -
et de marcher au hasard
une sorte de temps condensé -
des plaintes indistinctes
qui révèlent tant de
passages secrets
vers ton âme - nos
antagonismes sont
comme des connaissances -
que l’on retrouve en pleine
nuit - qui s’étendent à
l’infini - comme un acte
unique - comme un crime
cette forme désirable du
monde
Suivrons-nous cette rue ?
Nous la suivrons…La
caresserons, à la façon
de nos profondeurs
partagées. Celles que
n’atteignent jamais les
lumières d’un jour
imparti. Celles que nous
gardons dans le creux
de nos rêves enlacés.
Un instant devenu le
temps d’une vie. Son
esprit ressuscité comme
le corps, de nos délits de
nos chairs offertes.
De ces voiles ouvertes
au-dessus des abîmes,
ville hors de contrôle,
livrée aux foules étincelles,
que tes reflets Saphir
embellissent. Tu me
vois dessiné, en lieu
d’écriture, dans tes
mains si blanches,
tes lèvres aux roses
délicatement posées.
Et tout ressemble alors
aux toiles incendiées,
affolées au milieu
d’un répit, devenu
voyage intime. Celui
d’un oracle.
Par son évidence
ce qui fut la
funèbre
démarche devient
la richesse – on
ne
parvient pas à se
lasser –
ténébreuse
et dangereuse
élégance –
qui ressemble au
tragique
contrarié…On n’y
parvient
pas…De ne jamais
sombrer c’est
devenu
l’état contraire
– grâce
torturée ou merde
définitive – on
ne sait
pas trop –
au-dessus
de sa tête plane
parfois l’envie
parfois
le désir de ne
plus –
de ne plus
s’envelopper
Alors sous l’épaisseur
De la peine
A la jonction
Des fractures
Tu résides
Retenant
Les fragments
De ce que je suis
Au règne indélicat
Portes fermées comme
Des murs - qui s'imposent
Ainsi et t'isolent -
Le résultat achevé
D'un temps sans l’
Orage - tombé sans
Même le bruit signature -
Tombé sans la trace
Du sang que l'on
Craint pour les autres
Jamais pour soi-même -
Alors qu'il trouve pour
Cible des corps étranges
Présences à peine -
Le lien absent et l’
Essence même de sa
Vie figurée - son
Etroite relation avec
Le vide -
Bien qu'elle brille
Parfois de sa nature
Si meurtrie - si
Peu digne aussi -
Au champ rétréci
D'une ère fracassée
On sait bien le
Proche et ce plus
Tard - redouté ou
Si peu - qui ressemble
À l'adresse d'un mal
Embarqué depuis les
Décades - les riches
Et les pauvres heures
Autant de signaux in-
Compris mais peu
Importe après tout -
Ce n'est rien - ce n'est
Que l'ombre et jamais
La chair -
Jamais le sort discuté
D'une intention
Véritable - vendue
A l'aune sur la voie
Publique - comme un
Vulgaire drap -
On passe - on efface
Ce n'est rien qui mérite
Une offense - juste une
Entaille là - auprès de
Son endocarde -
Voilà ce qu’on entend
dans les jours inconnus,
toujours pour nous
prononcés, des mots
qui s’embrasent.
Où tous les débris
se rassemblent, des
mêmes bords de toi,
mon corps entier dans
le temps, corps
qui s’éteint, s’étiole
se vide de son sang.
Corps dans le temps…
Se perd et s’abîme,
mais qui entre tes
mains, refuge et port,
n’ombrage plus sa fin.
De sa nudité, lui qui
s’allonge en toi, et là
s’illumine et revient.
Posée à la pointe…
Ecrasée de rayons
Solaires - ou à demi-
Morte sous les voiles
Trempés…Grillée
Alors que déroule
Frankie Teardrop…
Un pur acide échappé
De la batterie d’un
Appareil numérique…
A moitié endormie par
Cette pluie cruciale…
Sans laquelle personne
Ici ne pourrait se diriger –
Dans ces rues…Le
Remix de Cheree sur
Pause – combien d’
Etats effondrés…De
Mois carbonisés – de
Coups vendus sur le
Net – et de rideaux
Luxueux tirés à la
Fin… Le ravisseur
Outrage méprise l’
Eternel…