Cette égale douleur
Comme un ciel profond
Une main que l’on ne veut
Jamais perdre
Le contact infini
Là sur un banc
Un tas informe
Pour toute vie
Et tout le reste autour
On passe tout près
Du précipice
Peut-être même
Que l’on fait un pas
De côté
Ou que l’on se force
À penser à autre chose
À la peur pourtant
Que l’âme et l’amour
S’enfuient
À cette main
Que l’on ne veut
Jamais perdre