Tout le jour
Le mal d’une
Absence
Que l’on redoute
Comme une
Conquête indigne
Le corps en fuite
Lointain mirage
Que l’on néglige
Peut-être au
Profit de cette
Langue humaine
Que l’on
Recherche avec
Acharnement
Tout le jour
Le mal d’une
Absence
Que l’on raisonne
Doucement
On se fait
Pourtant violence
Pour l’effet
D’un regard
Nu
De quel geste, son repentir sur la peau, sommes-nous les vies…D’aller et
venir en nos êtres profonds, ombres douces qui s’unissent là sur un mur, comme
l’humble humeur de notre feu. De cet office que l’on célèbre, guidés par de
pures et simples aumônes de nous-mêmes. Quand nos triomphes, quelque chose
comme cette lumière, pôle affranchi des sommeils en péril, tout lacérés…Cet
éveil, enfin, dans l’irradiance de ta chair…