On accumule
Des traces
Sous l’emprise
D’une langue
Dont la raison
Obscure tourne
Le dos au déni
Comme rythmée
Par les attentats
Ces soudaines
Démonstrations
De haine
Rien n’y fait
Ce qu’ils détestent
Ces mots en sont
Amoureux
Se réfugiant
Dans l’ineffable
L’âme d’une fraction
Le temps d’une guerre
Devenant le centre
Évident de nos
Obsessions
Le fardeau enterré
De toutes les villes