Ainsi tu n’admets
rien
Ni que l’on t’arrache
Ceux qui t’éclairent
Ni que l’on répande
Un désert à la place
Ainsi tu n’admets rien
Cette mort de la mémoire
La froideur des faits
L’hiver au tournant
Ainsi tu n’admets rien
Cette lourde cendre
Retombant sur les épaules
S’évanouissant
Dans la chair