On ne s’habitue jamais
À regarder ce qui vrille
À entendre les mots
Rouler sur les corps
Tout ce qui tremble
Et fait trembler
Ce qui emporte tout
On ne s’habitue jamais
À ce mensonge
Qui retombe
Soudainement
Et redevient un
Souvenir
Tout ce qui va
Bien trop vite
Jusqu’au bout du jour
Quand les immeubles
S’écroulent
Dans la cendre
Et la lumière
Artificielle