A quoi sert-elle
Cette matière brute
Arpentée
Sans avoir vu
Vu le temps
Passer
S’effondrer en soi
Y laisser des textes écrits
Et des silences
Qui ne servent
Qu’aux pas
Mécaniques
Ces pas quasi
Automatiques
Les fautes seront
Remises déposées
Comme des corps
Aux restes disgracieux
Ce que l’on marchande
Il y a bien longtemps
Que son empreinte s’est
Effacées sauf au visage
Une partie de la nuit
Moite de rage et
D’échappées coupables
A refaire le chemin
Revoir les choses non
Assouvies
Les revoir encore
Y trouver des limites
Comme des lueurs
Extrêmes qui scintillent
Au fond
L’entrée d’une ville
Sa sortie en éclairs
Opiacés stériles
Au détour des
Premières cloisons
Dans ce piège construit
Nouvelle confession
De cet ordre défait
Recomposé par une
Marche toujours re-
Prise