Se heurtant comme un choc
Dans un air de fournaise
Les bruits qui vont mourir
Roulent encore
Portés par le vent chaud
Presque visible
Ils s’éteignent enfin
Des murailles de silence
Nous entourent
Et dans cet adieu
Du jour on perçoit
Des étreintes
Un assaut troublé
Un orage peut-être
La respiration pénible
Puis onduleuse
Quelque chose
Comme l’assouvissement
D’un désir ou la mort