Ces mois auparavant
Que l'on pourrait
Haïr pour ça
Ces mois méticuleux
Dans leur volonté
Acharnée
Qui posent nus
Impudiques et trop fiers
Ils sortent avec
Des lames de rasoir
Et se dissipent dans
Les rues
Abandonnant
Des morceaux
D’eux-mêmes
Des rires et des larmes
Longtemps ils
Ne m'ont pas
Quitté des yeux
Lacérant ce qui
Faisaient de nous
La jeunesse et
L’oubli immédiat
De tout
Avant que ne
Se dépose
Sur ce monde
Une vaste traîne
Qui nous dévaste
Et protège