Sans pourtant rien dire
Des assauts enfiévrés
Des heures vaincues
Des beaux soirs aussi
Ceux qui purgent
Les humeurs
Faisant comme
Des plaies
Donnant à mes
Bras osseux une
Force nouvelle
Sans pourtant rien dire
Des jours taris
De leurs bouges furieux
Versant à longs jets
Des saisons pourries
Toutes accidentelles
La chaleur aussi
De ces peines délaissées