On ne guérit
Pas les blessés
On ne soigne
Pas les sains
On se livre seulement
A ces mains
On se déchire
Jusqu'au néant
On peut bien
Rompre tous ces liens
Comme des amarres
S’étourdir
Et parfois mourir
Ce délire impossible
Son impureté viscérale
Que l'on explore
Comme un élan vital
Une sorte de regard
Ad vitam aeternam