Et dans ce temps
ce laps offert
tes yeux dans le vide
je sais bien qu’ils
peuvent mourir
Je le sais si bien
que de mes mains
je tente l’impossible
de mon esprit je
communique
Dans ce rien avec
toi qui respires
et se bats
Et dans ce temps
ces miettes offertes
que je dévore
en me disant
qu’un jour tu
me diras à nouveau
que mes textes sont
beaux
Pourtant ils ne sont
rien à côté de ta
présence éloignée
que je porte
comme un cadeau