Marche après
marche
La rumeur du
Vivant s’éteint
Mais dans l’air
Ni la mémoire
Ni les vœux
Ne s’évanouissent
Et survivent
Comme un exil
Pour être au fond
L’âme et les
Pleurs
L’ivresse et
La pluie
Ma force douce
Et mon
effondrement
Ton ciel éclairci
Mon île à moi
Sur ta page
J’ai vu se
dessiner
Le pur profil
De ma survie