Ou plutôt le lien vois-tu
le lien quand nos corps
morcelés s’ajoutent
c’est ainsi toujours
la dernière fois
ce monde peut bien
se casser en morceaux
vois-tu quand je marche
c’est toujours à toi
à ce reflet doré que tu
laisses derrière toi
que je pense
je peux dire ce que
je veux je peux écrire
autant que je peux
vois-tu j’en reviens
toujours à l’évidence
à ce bel après-midi
où nous avons
compté les secondes
ce sera toujours
la dernière fois
et quand je marche
je n’ai pas la main
posée sur un pommeau
dragon mais toujours
sur ta peau cuivrée