Ou tout simplement
que cela m’apaise
contre le ciel trop
calme - des fruits
tardifs qui attendent
et attendent encore
d’être cueillis - dans
mon cercle interieur
je tourne et tourne
encore mes questions -
mes tentations si
présentes parfois -
et je dispose de mon
état - fuyant les chefs-
lieux éloignés pour
un centre où apparaît
déjà la fin - sous des
arbres de villes - je
leur dirai ma place
fermée - mes bras
croisés depuis si
longtemps - chaque
pierre ici se confond
avec mes yeux - mes
anciennes dérives -
d’ailleurs peu importe
qu’elles me parlent
toujours - l’enfer
des endroits peu
habités - des survivants
des éboulements -
toutes ces choses
non finies non
abouties - je sais
bien que j’échoue
au beau milieu de
ma cité - qu’elle se
construit sans moi - mais
j’y serai de mon sommeil
enfin entier -