La peur acide
devient du miel
quand mes lèvres
rencontrent la terre
en feu – à la lisière
de la déchirure –
poudrée d’un sable
couleur chair – de
la poussière pour
la protection de nos
vies – qui traverse
les jambes et retourne
les entrailles – le chagrin
comme une nuit
entière à ne pas –
les paumes vers
un ciel éteint –
couleur d’une
pierre à peine
polie – ce corps
qui lévite entre
des pensées et des
lieux et qui cherche
un silence et tes
mains -