jeudi 22 janvier 2015

Arid (2)




















Et prononcera qu’il
n’y a pas de figure
juste des feintes –

des semblants de
rien – visions et leur
vernis – genre d’
esprits ou de phobies

Et fera comme si les
menaces ne sont
que légères…

Caresser dans
le sens aride, en
oublier jusqu’à
l’existence pleine
et entière. Putain
légère et dangereuse

dont les racines
plongent si loin
dans les replis
d’un monde dé-
construit, délogé
par la force, comme
si dans ta main je
sentais encore les
tessons de verre. 

Atterrir sur la joue,
me tracer cette petite
cicatrice, là sur la
gauche. Elle est presque
invisible, et pourtant.
Elle traîne autour des
plus sombres parcours.
Refaits jusqu’à l’
épuisement. Magie
des lieux, tu parles...
Juste le passage
d’un temps ombrageux, 

éclairant, éteignant à
loisir la ville et ma
présence.