mardi 27 janvier 2015

Tumulte















De mon absence
cette inquiétude
comme l’on se
cogne contre un
mur – tu me désignes
et je te prends –
débordant d’un
sens et de ce mot
« sauvage »  -
que l’on aperçoit
dans un lointain
jour de paix – corps
à corps et quelques
fureurs – ma vie
par à-coups et son
écume et son flot -
du même coup l’
on remonte la nuit
des temps – qui s’
éclaire de souvenirs
et de craintes – elle
scintille dans tes yeux -
de leur obscurité j’ai
fait pour toi un linceul –
pour nous rappeler
toujours nos
soupirs premiers -

lundi 26 janvier 2015

My Sweet
















La peur acide
devient du miel
quand mes lèvres
rencontrent la terre
en feu – à la lisière
de la déchirure –

poudrée d’un sable
couleur chair – de
la poussière pour
la protection de nos
vies – qui traverse
les jambes et retourne
les entrailles – le chagrin
comme une nuit
entière à ne pas –

les paumes vers
un ciel éteint –
couleur d’une
pierre à peine
polie – ce corps
qui lévite entre
des pensées et des
lieux et qui cherche
un silence et tes
mains -

jeudi 22 janvier 2015

Arid (2)




















Et prononcera qu’il
n’y a pas de figure
juste des feintes –

des semblants de
rien – visions et leur
vernis – genre d’
esprits ou de phobies

Et fera comme si les
menaces ne sont
que légères…

Caresser dans
le sens aride, en
oublier jusqu’à
l’existence pleine
et entière. Putain
légère et dangereuse

dont les racines
plongent si loin
dans les replis
d’un monde dé-
construit, délogé
par la force, comme
si dans ta main je
sentais encore les
tessons de verre. 

Atterrir sur la joue,
me tracer cette petite
cicatrice, là sur la
gauche. Elle est presque
invisible, et pourtant.
Elle traîne autour des
plus sombres parcours.
Refaits jusqu’à l’
épuisement. Magie
des lieux, tu parles...
Juste le passage
d’un temps ombrageux, 

éclairant, éteignant à
loisir la ville et ma
présence.



lundi 19 janvier 2015

Between The Lines
















Même si l’on rampe
dans le vice - mon ange
ton intérieur est un livre
chacun se tourne
comme une page
et tes régions
chromatiques s’
apparentent à
l’équilibre parfait -
où toutes les couleurs
s’évanouissent -
et l’on marche
autour du cercle du
monde – et l’on
embrasse aussi
les lueurs – je me
dis définitif et te
prends la main –
nous sommes
cachés et brillants
en même temps –
le désir premier
sanguinaire et
rapprochant –
aux sources d’une
mort à travers
toutes les autres –
tu viens du ciel
j’y retournerai
avec le sourire si
triste et si tendre
que tu me donnes
aux lèvres -



vendredi 16 janvier 2015

L'Après















Autour de moi
le silence – une
mise en page
des heures muettes

à se méprendre
sur le sens à
donner – à
ce monde disparate
à ses pièces vides
aux secours d’
images en ligne –

j’enterre ainsi
tant de voix
et de mystères
qui n’en sont pas


jeudi 15 janvier 2015

Une Attente


 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Comme à l’accoutumée
sa pesanteur indispensable –

inestimable qui s'évapore
se transforme - délié
d'un lieu construit - de ses
abords - à la manière d'
une offrande – ainsi l’on
peut penser à nouveau
s’efforcer d’être là – 

parmi – la moindre
des choses le souffle
le plus discret – ne pas
rompre ni déranger –
prendre le bruit du
vent pour une destination – 

entre immeubles et
arbres battus – se
rendre en pitié –

mardi 6 janvier 2015

The Next World















Qu’une seule et
Même chose – de
Toi à l’ennemi
Par-delà les murs –

Voilà en peu de mots
Jetés comme des
Pierres l’infini des
Saisons – et l’horizon
De Paris – le fleuve
Et ses digues – et
Les silhouettes à
Force de se débattre –

Le corps de sa proie
Qui se présente ainsi
Blessé – renonçant
A son dessein
Le même funeste
Malheur – la marque
Indélébile de sa
Valeur inutile – sauf

Pour le ciel et la terre
Que tu es – les mêmes
Sentiers que tu
Dissimules –  
Apprendre et les
Emprunter – pour
Y lire ses craintes ou
Les espérances -




lundi 5 janvier 2015

In Places




















Car c’est une énigme
Et le sera toujours
Comme la nature morte
Et les villes - et ta pensée
Qui révèle et m’indique -
Je demeure la métaphore
De moi-même – le second
Temps seulement d’un
Geste – et d’une exclusion
Passée - mais qui sans
Cesse se rappelle et
Enferme – l’empreinte
Mon amour – l’empreinte
Que je laisse n’est pas
Ne sera jamais – est-ce la
Terre ? Cet objet déposé
Sur ton corps ? Un monde
Englouti comme il y en
A tant ? L’étendue de
Mon champ que je veux
Artistique - et qui s’
Enonce comme la
Défaite tout juste
Silencieuse – qui se dit
Victoire – et par là
Humaine – la suspension
Un instant de sa
Personne – pour une
Autre – pour toi
Evidemment -