Quel est ce temps
comparé - qui nous
soutient puis nous
épuise – quel est ce
bruit…
ce bruit qui
m’obsède - le
détour qu’il
m’oblige toujours
à faire - et l’étincelle
qu’il capture -
le désir pourtant
s’anime encore -
c’est juste une autre
vie - des cendres
que j’essaie d’ignorer,
d’une heure à l’autre -
Le fait est fait
que je dois vivre
ainsi –
à l’épreuve d’une
promenade de santé
quand les places se perdent –
que les corps s’effondrent
et ne peuvent plus - à terre,
à terre - puis qu’ils se relèvent
par des mains caressés