samedi 31 août 2013

Sur la peau


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Où je devais partir
Par le prochain. Il
Me revint à l’esprit
Dès l’arrivée à desti-
Nation, que ton corps. 

Ton corps, sauf un mot
Pour dire ses détresses
Délicieuses et grisantes.
Ton corps, de mes
Plaies inoccupées, a
Fait cette offensive, 

Ce drame enflammé
Sur nos peaux. Dont
Je ne peux me passer,
Et qui revient à
Vivre.

jeudi 29 août 2013

Heartrending


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Déchirant comme
Pour bercer les
Heures de ces
Fatigues.  Langoureuses
Construites peu à peu.
Par des mots susurrés,
Signes apposés. Le roulis
Des corps et des vies,
En frondaisons qui se
Déploient à la lumière.
Figure-toi, dis-je au
Clair, que je vais
Survivre à toutes mes
Absences, qui s’écoulent
Dans l’imprudence
De tes sources.  Des
Routes de la soie,  que
J’emprunte sans hâte,
Et d’obtenir cette
Impression d’existence,
Déliée, suspendue...
Où chaque seconde
Est la morsure d’une
Eternité. Interjections
Jetées entre deux
Souffles, et de mots
En fusion sur nos
Visages...Qui se
Frôlent en syntaxe
Interdite.
 

mercredi 28 août 2013

Asleep


Mais le bleu c’est ton
Geste intime, mon chat
Endormi, son corps
En sursauts. Comme le
Tien dans mes bras,
Quand tu vas vers la
Nuit. Je pense aux
Douleurs apaisées.  

Me relevant, et toussant
Les larmes aux yeux.
Mais le bleu c’est ton
Geste, qui me rejette
Doucement, mon dos
Sur ta chaleur. Dans
Ce délicat repli vers
Tes pensées assoupies.

jeudi 22 août 2013

Offering



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
J’écoute, j’enterre
Ces termes indécents
Qui s’érigent incertains
Intenses et vains. 

Comme des retards
A convaincre...A
Prononcer d’une voix
Si faible encore. Mais ce
Décor douloureux qui
Est le mien...L’exact
Portrait au couteau. 

Mon ange tu veilles
Je le sais. Sur mes
Errements involontaires.
Ce portrait que je perds
Je sais que tu le gardes
Entre tes mains.  

J’écoute, j’enterre
Doucement mes
Années d’injures
A ce corps.          

Que tu reçois aujourd’hui
Comme le tien.

lundi 19 août 2013

State of Flux



















De « Birds in the
Night » je retiens
Que l’on se tord
Dans l’enfer jusqu’au
Seuil de ton regard.
Que même pendant ton
Absence, j’échappe
Aux complices de mes
Silencieuses descentes.
Il ne s’agit pas d’une
Trêve, d’une percée,
D’une certitude lavée,
Comme une encre, par
Les premières pluies.
Mais sur le visage
D’un signe, peut-être
Le travail de la nuit,
De ces textes, où
Il est question de
Coups de feu...
Ensuite il y  a
Le vide, dans le
Corps, et la brûlure.
Mais sur le  passé
Qui n’a pour toit
Que le ciel gris,
Et cette colère, il
Etait temps d’en
Finir. Sous l’emprise
Enfin de tes tremblements
A peine réprimés. Ces
Vagues régulières
Qui me ramènent
Sur une terre.
 

jeudi 15 août 2013

Forgiveness















A part entendre en
Mon for, ton cœur
Battre à se rompre,
A part recueillir en
Signes de chair tes
larmes, dans la brise
D’une fenêtre ouverte,
Et l’étrange voix
Intérieure, inconnue
Jusqu’alors, me faire
Décrocher...Je meurs
A cet instant d’ombres
Bleues.  De ton odeur,
D’enlacements défunts.
Mais d’offrandes et
D’envies, doucement
Revenues des morts.
Cette rumeur de la
Ville, sa mémoire
Tinte encore comme un
Glas dans mon esprit,
Mais tes pardons déposés
Sur ma peau, l’immensité
De ta vague emporte
Cette pensée obscène
Au profit d’autres vices,
Délivrances et ferveurs...
Car cette femme
C’est toi.
 

lundi 12 août 2013

Ambergris















Ce ruban défait
L’étincelle pour tout
Faire...Au bout d’un
Instant que l’on
S’efforce d’apaiser.
Le monde s’engouffre
Dans cette mer fatale,
Ce monde en rapport
Avec les ombres, les
Sentiments incapables.
Il s’engouffre dans cet
Etrange amalgame de
Nos souffles, qui suscitent
Des mirages, les larmes.
Comme si de l’eau
S’écoulait , se perdait
Dans le bleu. S’évaporait
En frissons courant sur
La peau. Au parfum
Mélancolique presque
Triste,  puis l’instant
D’après si heureux,
En secousses fines
Et discrètes.  Ce monde
En rapport avec les
Méfaits si tendres.
Cette ville d’improviste
Douceur, alors que des
Combats faisaient rage...
 

jeudi 8 août 2013

How To Breathe



















Sur le point d’
Embarquer...
C’est plus choc
Que dans le bras...
Ebloui par cette vie
De concert, son acte
Partagé...Le seul bruit
De ses...Fait trembler.
« Toute son âme enfin
Se porte à la rencontre ». 

Comme l’on rentre
Après tant. Des foulards
des aumônes entassés...
Des prises quotidiennes
Où l’on était sûr de
Voir de l’autre côté.
Sans l’enveloppe
Charnelle...L’indulgence
De ce lien au monde.
De ce trouble provoqué
Par ton souffle...Lors
Même que les façades
Etaient si faiblement. 

Si mal éclairées...La seule
Vision de ces querelles
Partout dans la ville...
Balayées par les berges
Et la dorure de tes.
Mon souffle un peu
Rongé, par le bordel
Que je voulais tant. 

Sur le point d’
Embarquer...Je
Prends cette phrase...
« Please teach me
Gently  how to breathe»…
 

lundi 5 août 2013

Holy Orders















Le visage recouvert
De soie noire. Je m’
Effondre dans ton
Etre. Dans ce dédale
Et ce corps. Et ton
Antre, et les ombres
Et les peurs pulvérisées
En moi. Convoyeur
De morts qui s’éteint
Là, parmi mes restes,
S’enfonçant dans la
Profondeur, son éclat
Transparent...Te voilà
Si belle...M’enlaçant
De tes bras, de ce
Tumulte cardiaque,
M’invitant dans cet
Edifice sacré, les yeux
Grands ouverts, puis
Fermés doucement.
M’invitant dans ton
Lieu, toutes les villes
Par lesquelles je passais...
Sont en toi. Toutes les
Raisons de détruire mes
Sentiers sont anéanties.
Pour toi ton jardin
Tes ruisseaux. Tes
Mains pleines encore
De larmes nocturnes.
Comme l’on se guérit,
Mon âme, des signes
Et des actes en croix.
 
 

jeudi 1 août 2013

Gracefully


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
J'entends tes déchirements
Ils me pénètrent
Si profondément
Qu'ils atteignent
Ce coeur toxique qui battait
en moi.  

Year of no light
Year of no light... 

Cette année, son éternel
Et lancinant battement
Destructeur s'est évanoui
dans tes bras. 

J’entends tes souffrances
Elles me pénètrent
Si profondément qu’elles
Enlacent les miennes,
Celles qui me déclaraient
En état de mort. 

Year of no light
Year of no light… 

Cette année, son immense
Et dangereuse beauté s’est
Dissoute dans la tienne, sa
Volupté infinie. 

Je m’imprègne de tes paroles,
De ces ombres qui t’éloignent
De la vie. Elles m’atteignent
Si profondément qu’elles
Sont aussi ma raison d’être,
Pour toi. 

Ce qui remplace cette
Année, longue comme une
Vie. Dont je sors grâce
à ta main. 

Year of the light
Year of the light...