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Après la fin
Des jours
Leurs heures
Déployées
Dans cet ordre
Il demeure
Cette rive
Sa fureur
Le même
Emportement
Sauvage
Qui saute
Sur le réel
Les mots
Deviennent
D'un seul geste
Ce que la vie
Ne délivre pas
Lardant
De cent coups
L'histoire
Pour n'en laisser
Que ce qui se cache
Aux regards
Ça ressemble
Aux mensonges
À cet air
Épais
Et noir
Qui traverse
Les armures
La couleur du fer
D'une triste plaine
Cette figure-là
N'est pas nouvelle
Elle est vieille
Comme le monde
Que l'on aura
Seulement effleuré
Ça ressemble
Aux mensonges
A cette vie
Où le damné
S'empare
De ces paroles
Inconsolables
Alors sort
De la page
Un souffle
Qui devient
Une voix
Une image
Une sculpture
En peu de mots
Elle donne une
Réponse
À cette âme séparée
Qui voulait se
Précipiter au
Septième des cercles
Ou se vêtir
D'une dépouille
Une manière
De réparation
Qui se rappelle
Au monde
Sans le raconter
Aucun découragement
Juste la menace
Du mal comme
Un truc révélé
La poésie est
Une arme pour
Détruire les histoires
Des yeux qui
Découvrent autre chose
Tous les maux
Comme une offense
À l’existence
Voilà toute l’histoire
Aucun ailleurs
Juste la rage
Qui brise les
Attaches
Les ondes
Ecumantes
Et les fragments
Perçus dans
Les présages
Un air défait
Qui couvre
Le visage
Paraissant
Superbe
Sans courroux
Et qui repousse
Sans combat
Sans encombre
Le deuil et
Les tourments
On fait de nos peines
Des feux éparpillés
De si brûlants
Charniers
Qui veulent
En finir avec
Le corps
Un langage défait
Que l'on voudrait
Réduire à ce trait
Qui dépasserait
Le tombeau
D'un récit
On contemple
Le deuil
De nos séjours
On échappe
À ce mal
Et au pire
Plongé si fort
Dans la douleur
Que la vie coule
Sans blâme
On contemple
L'espoir d'un repos
Et parfois d'une autre
Mort
Comme absorbé
Absent
À l’écart
En un lieu
Découvert
Armé d'une
Certitude
Les mots
Ne peuvent plus
Tout dire
Aucun récit
Qui se tienne
Et soutienne
Tous les crimes
Ce rêve
Évanescent
D'un instant
Toute la nuit
À mesure que
Les heures passent
Comme des fleurs
Mourant
Dans le silence
Instantané volé
Aux poussières
Du sommeil
Que l'on voit
Dérisoires et vaines
Comme un doux
Privilège
L’intervalle offert
La durée
Ce temps
L’image du temps
Exactement
Qui nous passe
Sur le corps