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J'ai demandé
L’aumône
D'un peu de vie
Puis celle
D'un peu de vin
On m'a répondu
On m'a servi
Éternellement soif
De ce vent
De cette ville
De ton visage
Que la nuit
N'enténèbre jamais
A peine parvient-elle
A l’argenter
Pâle d'amour
C'est tout ce que
Je demande
C'est encore ça
Qui me hante
Le courant
Qui emporte la
Douleur
Ce désert d'une
Existence
Que l'on piétine
Mon cœur
Cette peine
Reste inaperçue
Des cendres dispersées
Une confession
Du bout des lèvres
Un choc invisible
Tout ça rien de plus
Cette peine
Reste inaperçue
Un chaînon du
Supplice
Un serment impudique
La source abordée
Qui glisse là
Où d'autres
Sont demeurés
Tout ça et
Davantage
Je vois un ciel
Éblouissant
Ce sont tes yeux
Rien d’un hasard
Aveugle
Plutôt le fruit
D'une blessure
D’une offense échue
Par où la vie
Se répand
Et s'enfuit
Un jour
Expirant
Enclos de
Ses ténèbres
Pour nier
Le cri de rage
D'un cœur
Que l'on a
Dit vaincu
Prends
Sans remords
Tous ses
Battements
C'est comme si
Dans les artères
Coulait le désordre
Pour obliger la vie
À retrancher
Les illusions
Ce n'est pas
L'image que
L’œil imprime
Ce n'est pas
L'image que
L'œil imprime
Et qui glisse
Lentement en soi
C'est comme si
Dans les artères
Coulait un jour diffus
Pour obliger la vie
À retrancher
Les brûlures
Ce n'est pas
Le malheur
Que l'on déterre
Ce n’est pas
Le malheur
Que l'on déterre
C'est l'amer voyage
Que l'on apprivoise
Conscience terrible
Dans les saillies
Les enfoncements
De la pensée
Cette façon
Qu'elle a de
S’écraser
Ou de s’élargir
À l'image
D'une ville
Sans la moindre
Limite
Cette façon
Qu'elle a
De se perdre
Dans l'analyse
De sa vérité
Particulière
Autant parler
De géographie
D’avenues
Et d'impasses
Autant parler
D’un monde
Visible au sens
Architectural
De sa vie
Finalement
Indistincte
L’éclat sourd
De ce truc
Qui fait aimer
Avec patience
Cette vaste
expression
Qui ressemble
À l'horizon
Son âme forte
Et gracieuse
Comme un foutu
Ciel bleu
Voilà toute
l’histoire
Un amas formidable
D'objets d’idées
Et de pensées
Entassés
Contre la
Tristesse
définitive
De l’homme
Un corps en
mouvement
Que l'on suspend
Ou protège de
La ruine
Et qui se promène
Dans tous les
mondes
Y a cette idée
De la mort
Qui vient à
L'esprit
La nuit souvent
Plus vaste que
L'effondrement
Une chambre plus
Obscure encore
Sans ouverture
Véritable
Débordant
De signes
Et de craintes
Y a les plis
De l’étoffe
Ta chevelure posée
Les veines qui
Courent sur ta main
Les sensations
Désordonnées
Qui s’apaisent
Sur une courbe pure