mercredi 30 novembre 2016

Proclamé





















A les voir
On dirait
Des desseins
Emportés
Ils courent
Comme des
Flambeaux
Puis s’éteignent

*****

C’est en le fuyant
Cet hémisphère
Délétère 
Que tu as survécu

Vaincu le cours
Sinueux  et ses
Flots qui débordent
Et détruisent

Aux jours déchirants
Tu opposes des
Images taillées
Dans ton sépulcre
Toujours éloigné

Toutes ces forteresses
Tombent les unes
Après les autres
Mais comme des
Fruits 

mardi 29 novembre 2016

Mon Astre




















Nous pûmes sortir
Marcher à nouveau
Au-delà de nos peines
Pour se tirer des erreurs
De l’enfer dit-on
Celui à qui l’on
Dit de fermer
Sa gueule
Haletant de fatigue
Mais triomphant

****

Quant aux autres
Tu vois ils se tordent
Aussi de douleur
Mais sans en connaitre
Le prix – tous ces
Moments propices
Où nos masses
Deviennent tellement
Plus légères

Quant aux autres
Avec bien des fatigues
Ils ne connaissent pas
Ce que l’on nomme nous
Les sources de l’enfer
Dans lesquelles on
Se lave de nos
Impuissances

Quant aux autres
Au bord aussi
De la rupture
Ils n’ont rien
Qui ressemble
A nos fureurs
Comme des voiles
De navires



vendredi 25 novembre 2016

Des Ombres













Et sur l’apaisement
De nos doutes
Cette grande horreur
De ce qui passe

Cette existence
Qui souffle en
Tempête puis
Qui s’écroule
Au bord de nos
Maux

Cette existence
Muraille ou
Précipice
Reste plantée
Toujours au
Cœur de nos
Terres opposées
Puis mélangées

On ne peut
S’éloigner
De son sol
Irrégulier 

jeudi 24 novembre 2016

En Nos Yeux




















Tu finis là
Où tombe le
Ciel – à L’horizon
Prochain d’une
Écume blanche
De ses décombres –
Je te donne la
Caresse de la
Désolation -
L’immense adieu
Que l’on conjure
Hors de ce lieu
Aux heures confuses -
Leurs entrailles où
Se Mêlent tant de
Pleurs futurs –
Sourds à ses rumeurs
Nous marchons
Sans fin liés


mercredi 23 novembre 2016

De Toutes Parts















Descend dans les
Étages de la douleur
Regarde l’âme
Du noir abandon
Son vil regard
Bien en face
Ce n’est qu’un
Firmament

Dis-toi que tout
Ressemble à la chute
Qu’ainsi rien ne
Tombe vraiment

De ces lieux qui
S’éclipsent
De ces dépouilles
Que l’on
Trimballe on
Conserve le
Silence et tous
Ces fronts éteints 


mardi 22 novembre 2016

S’entrevoir















Au-dessus de nos
Frontières – là
Où nos yeux
Réverbèrent où
Se dressent nos
Spectres la nuit
Pour tout vêtement –
Surgit la
Ville chair – celle
Qui me tient debout –
Le miroir de mon
Obscurité
Constellée de terreurs
De lumières aussi
Voilà la plénitude
Où nous vivons
Sans doute bannis
Mais sans mur
Séparant nos corps 

lundi 21 novembre 2016

Ébloui du Chaos

















Comme un récif
Plutôt un archipel
Que j’évite
Préférant  les pages
D’une nuit
Ces témoins de
Mon espace
Et de ce temps
Qui s’effeuille
L’aspect peut bien
Changer et l’obscurité
Se rapprocher
Agiter la
Chaîne
Livrer ce corps
A la haine
J’entre au
Ciel noir
L’idée pourtant
Bien claire
Je vois fuir
Les jours
Mais cet
Évanouissement
Me va
Il montre
Le monde