vendredi 23 octobre 2015

Tortured Soul

















Données personnelles,
accès mobile...De la cendre
dispersée. Là où la peine
s’éteint. Derrière des
portes fermées...Enfin
dira-t-on. Là où la
nuit a pris fin, comme
soulagée pourtant.

De s’évanouir dans
sa violence. Qui refuse,
de toute sa beauté
froide, d’en finir.
En cette heure écrite,
sur un étrange rappel

à quelques encablures
d’ici...Sa disparition.
Esquisse en prose d’une
scène quotidienne, à tous
les vents. Aux dimensions
parfois pénibles...Once
the scar has disappeared.

Une fois disparue, de la
cendre jamais délivrée.


jeudi 22 octobre 2015

L'Autre





















L’autre moitié
de ce bruit
qui incendie mes
veines

ma brûlure la
plus nue

la vie au plus
haut qui me
reconvertie

je ne savais
comment vivre

en me noyant
j’ai compris

par l’amour
assourdissant
mes éclats retirés
un à un

la douleur
entre tes mains
proscrite

Euphony


















Ces lignes écrites
Comme on retrouve
Un ancien équilibre.
Que l’on aborde une
Escale sur tes lèvres,
Décidé enfin à ne plus
Partir. A rester là.
Cœur ancré à ton
Regard. A cette terre
Détachée sur du bleu.
A tes liquides enivrants
Qui d’un nulle part font
Ce lieu ultime. Celui
Que je ne quitterai plus.
Cet accord insensé, nous
Dévoilant enfin l’un à
L’autre. En face de moi
Ce n’est plus comme
L’errance, son but implacable
Sur du noir et du blanc.
Sur des personnages
Principaux tous voués
A mourir. Des vaisseaux
La nuit...Leurs effusions
Exilées sur place. Mais
L’accord épousant nos
Vies, les formes éblouies
De nos corps. Explosant
Ces rues encalminées,
Pour nos lèvres
Euphoniques.

mercredi 21 octobre 2015

Depuis





















Toute parole vive
depuis des fonds
si découragés est
une percée

un uppercut une
accélération
dans le rouge

à dire vrai
tu secours
mon naufrage

mon crissement
sans fin
ma ballade en
boucle

de sang et
de parures arrachées
au sépulcre

à ce corps qui
passe sa vie
à ne rien oublier

autant d’égratignures
fatales aux visages
si loin de la
jeunesse



vendredi 16 octobre 2015

To Limp Home





















Manière de voir,
de recevoir encore.

De croire que l’on
n’a rien perdu.

De sentir sur soi les
reflets bleus d’
un regard.

Façon de conjurer, sous le
le soleil, sous le soleil
anonyme. De lire en
paix.

Enfin, de relire
de part en part tous
les lieux, légèrement
éméchés. Désormais
gratuits.

Diminués à force
de ne pas oublier
qu’ils vont y passer.

Le voyage
à bout de patience 
et d’arguments.

A juste titre, juvénile
et tragique.

Manière de voir
le temps impassible
sur certaines peaux,
de le voir se pencher.

Te ramasser, me faire
chuter.

Je tourne en
rond, je tourne en
rond. Le restant de
mes journées, I walk
with a limp.


jeudi 15 octobre 2015

Tu Me Restes
















Bien des choses
ne sont permises
qu’à notre faculté
pour voir étinceler

bien des choses
que l’on se fait
pour voir briller
autre chose que
la déception

c’est déjà étrange
de me porter en
salves convulsives
si près de toi

de ne voir
que mon cœur
rayonnant

de savoir qu’il
brillera toujours
si près de toi

des secousses
syncopales ne
rien garder

de rivaliser
seulement avec
ton désir

de me dire partie
intégrante de
l’œuvre que tu
construis

bien des choses
me sont permises
à présent

de m’extraire
de l’absence
et d’être un peu

tu me restes
éperdument




mercredi 14 octobre 2015

Released






















Mais pas davantage
s’en aller courir est
un manque. Ne plus sentir
ce temps infatigable,
de couleurs et de
formes sur ma peau,
ne me retire pas l’
éblouissement, cette
douce tâche de venir
à toi. Ma précarité
de toute puissance
j’en retire de tendres
nuances, qui me
surprennent alors
que mes bras
se souviennent
encore de la violence.

Tu es cet art très
conscient de sa
raison, des secousses
souterraines, et de la
façon de s’en
débarrasser, de s’en
délivrer, comme
otage irréparable
les flots à ses pieds...
Qui trouve son refuge,
isolé des bruits du...