skip to main |
skip to sidebar

Le temps
S’évade
Et trans-
Forme à
Peu près
Tout
Des belles vues
À l’horreur
Parfois même
Il en inverse
La charge
Comme de nous
Garder en vie
Accaparés
Par l’autre
Moitié
Ce même quartier
Prenant l’air
De partout
Son désir
De prendre
Part
Pareil au cœur
Et sa fuite
Minime
Et mitrale
Sacrifice
Dans les ronces
Des terrains
Sortis du passé

D’un jardin botanique
Après les grands cris
Arrachés à la tempête
Aux baisers bien
Enfouis dans la
Mémoire
Des arbres que l’on
Voit saigner comme
Des os
Empalés dans le
Corps béton
Ces couleurs
Caressantes
Qui tracent
Des voies
Autant de
Vengeances
Contre la
Noirceur
Et les ivresses
Trop puissantes
Aux allures
D’accidents
Reste l’étalage
Des jours
Dans un flux
Contagieux

À l’affût
Des prochains
Pas
De ces codes
Exécutés
Quand il ne
Faut plus
Rien perdre
De ce temps
Aliéné
Ces miettes
Et ces lieux
Toujours
Éclaboussés
Étendus
Dans un space
Toujours plus
Dense
Toujours plus loin
De la terre pourrie
Du tranchant
De sa misère
Attrapant un
Peu de cette
Chair éternelle
Ça dépeint toutes
Les coïncidences
Du paysage
Mosaïques
Laissées
À l’abandon
Comme les
Coups désespérés
Que le vent
Donnent parfois
Contre les immeubles
Cette alchimie
Dangereuse
Dans les parfums
De plus en plus
Iodés
L’aspect pénible
D’un cœur ouvert
Au centre de
Toutes les
Tempêtes
Et des ciels
Au degré
Extrême
De la lumière
Comme la fiction
Délicate d’une cité
Entre deux mondes

Un puzzle syncopé
De beaux quartiers
Jusqu’aux banlieues
Essoufflées
En passant
Par les rues
Mourantes
Prêtes à se
Vendre
L’aura de la peur
Et le sang neuf
Partout
Dans le fracas
Du mouvement
De ce long
Poème noir
De ces gens
Qui parlent
De cryptos
Blousons
Burberry
Négligemment
Jetés sur l’épaule
À ces ombres
Dans l’attente
D’une commande
Et ce froid
Qui oblige
La ville à se
Retourner
Sur elle-même
Elle se répand
Arrachée à ces
Flots de réalité
La super-sensibilité
D’une lumière
Aveuglante
Sa couleur d’ozone
Ce bleu sombre
Et si clair qu’il
Peut briser
Symbole
De perdition
Que l’on détaille
Comme des coups
De pinceaux
L’énumération
Plus loin de
Sa modernité
Quand la violence
Est remplacée
Par la vie
Dis-moi pourquoi
Elles s’affichent
Sur des écrans
Dis-moi pourquoi
Elles me laissent
Perdu dans la syntaxe
D’un monde réduit
À l’exil de la parole
Ce qui s’annule
Dans un murmure
La somme des
Éclats lumineux
Qui dansent
Au-dessus de
La rade
Pour éprouver
Ce qui ressemble
À l’existence
Cette réalité
Dépourvue
De nostalgie
Dans la beauté
La plus cru
De l’architecture
Qui garde
Comme un
Corps les
Cicatrices
Et ce reste
Sauvage
Toutes les
Plaies du
Paysage
En plein soleil
D’hiver