mardi 19 mars 2019

Justes Lumières























Toutes ces clartés
Se posent là
Où l’ombre
De ta chair
S’accorde au ciel

C’est là
Que l’on voit
Disparaître le deuil

C’est l’aspect
Qui me vient
A l’esprit

Ce joyau doux
Mon cher éclat

Ce murmure
Qui monte
Et s’échappe

Et resplendit
En moi

Ces feux
Qui forment
Ton image



lundi 18 mars 2019

Ne Savoir Le Dire























Cet asile premier
La mémoire écrite
Qui tisse la trame
De ces textes
Où l’on se met
A parler

Comme au miroir
D’une mer intérieure
Celle qui repousse
Les attraits du malheur

Cet asile premier
La conscience impure
Avec laquelle
On se débat

Comme si l’amer
Se trempait enfin
Dans la douceur

Cet asile premier
Quand l’esprit
Se retourne
Et qu’il renonce
A dire




vendredi 15 mars 2019

Untitled






















La juste couleur
Qui pourtant met
Un terme

Te laissant
Comme
Une pierre
Mutilée

Une chose
Tout juste
Capable
De veiller sur

Si juste et
Parfois triomphant
Plus souvent perdu

Dans ces vides
Qui te gravissent
Et guérissent

jeudi 14 mars 2019

Ciels

















C’est pourquoi
Tu rends grâce

Cette grâce
Qui remplit
Tes yeux
D’un feu
Incomparable

Ce bleu sans pareil
Qui semble veiller
Un temps révolu

A grands cris
Invoqués

Détachés
De ces liens

Comme un souffle
Du vent
Change la
Couleur
De ton regard

Ce bleu sans pareil
Qui semble fixer
Jusqu’aux confins
De l’univers




mercredi 13 mars 2019

De Leur Peau





















Les propos
Que l’on entend

Cette faveur à
Quelqu’un
Que l’on place
Au sein de la lumière

Le seul objet
Qui nous tient

Comme un signe
Une aile un désir

Comme on abrège
Une longue fatigue
Dans l’enclos
De nos vieilles peurs

Les excès que l’on quitte
Comme une pièce
Que l’on referme




                                                                                                                 
                                                              

mardi 12 mars 2019

Amour Si Fort





















Lorsqu’on reconnait
Cet éclat blanc

Celui rencontré
Dans la Divine

Qui laisse entendre
Un son trop brutal

Que l’on écoute
Sans comprendre

Comme un spectacle
Dérangeant

Imposant
Le silence

Qui dépouille
A jamais

Durant des siècles
Ou l’étincelle

Ce temps
Pour lui dire

Qui dure à peine
Ou s’éternise



lundi 11 mars 2019

Les Jours


















Mais quel esprit s’empare
ainsi de ce qui pourtant
s’écrit simplement…Quelques
mots portés sur la chair,
ce n’est que liberté tout
autour. Et ma peur aussi.

De la zone grise, qu’elle
devienne un sort si peu.

Qu’elle devienne mon
corps tout autour. Les
amis perdus le temps
qu’ils n’ont jamais eu.

Mais quel esprit s’empare
ainsi de ce qui pourtant
se dit naturellement.

Quelques gouttes de
sueur perlant sur ton
dos me rappellent
combien les jours
me sont donnés. Je les
caresse depuis comme
le sens à trouver.