Un air de sang
Quand le froid
S’applique
À tout recouvrir
Le trait ferme
De son écriture
Transformant
Le souffle d’un soupir
En lame
Semant des cadavres
Constellés comme
Ceux de Cadou
Errant dans les rues
Avec cette sorte
De petit rire nerveux
Terrifiant
Parce qu’il rappelle
Le vide sous nos pieds
Alors même si
L’on passe
Par-dessus
Ces presque
Ossements
On en garde
L’écho en soi