On a dit
Que la rue
Avait volé
En morceaux
Qu’il en restait
Le souffle fragmenté
Et les correspondances
Effacées
La pensée
Au fil des pas
Édifiée par
L’existence
Et brûlée par ces
Départs
Presque toujours
Invisibles
Toutes ces choses
Affranchies
Qui s’accomplissent
Dans l’ignorance
Et l’exil