Le grand mal
Qui s’empare
Du cerveau
À mesure que
Le refus s’impose
Ce nom comme en
Éclats que l’on porte
En réponse à l’oubli
La rage contre
Ce corps éclair
Son propre miroir
Un feu qui meurt
Et se relance
À chaque chute
Go To The Devil
Le grand mal
Qui s’empare
Du cerveau
À mesure que
Le refus s’impose
Ce nom comme en
Éclats que l’on porte
En réponse à l’oubli
La rage contre
Ce corps éclair
Son propre miroir
Un feu qui meurt
Et se relance
À chaque chute
Couché près de l’orage
De ses déchirements
Cette négligence
Qui s’est éparpillée
Avant de se concentrer
Et de mesurer
Le désordre
Fasciné par ce bruit
Le ciel dégradé
Et nos états
Intérieurs
Brûlures inspirées
Comme l’agonie
D’un regard
Pour un autre
Aux limites
Fracassées
Y a ce visage
Intemporel
Reçu comme
Un signe
La certitude
Peu à peu
Effritée
Profanation
Du passé
Que l’on
Explore
Aux secrets
De nos peurs
Chercher la trace
D’une infirmité
Invisible
En roue libre
Seule flamme
Encore vivace
Ce que l’on croit
Posséder
Mordant le temps
À longueur de vie
Et de boire
La vie
Jusqu’aux structures
Racines de ville
Qui s’enfoncent
Dans un corps
À vendre
Avant de céder
Aux murs
Et d’y
Faire trace
C’est revivre
En soi-même
Ce qui ajourne
La lassitude
Et se dérobe
À l’ombre
Le triste plaisir
De ce qui rôde
Franchissant
Les cendres
Les choses
Éphémères
L’énergie
D’une âme
Construite
Qui semble voler
Au-dessus du calme
Qui ressemble
À une mort
Trop brève
Si bien que
Lentement
S’interposent
Des formes inclinées
Nuit et jour solitaires
Frôlant chaque chose
Se posant
Fausse douceur
Épanchée
Sur nos trêves
Se posant sur les rues
A torrents
Et transforment
En sombre victoire
L’adieu aux rêves
Pour le bruit voilé
De la survie
Ce qui a fugué
Que l’on tenait
Si fermement
Cet hiver douleur
Qui recommence
Tout ce que l’on tenait
De cet hiver
S’est noyé sous
Nos yeux
C’est devenu
Ce voyage égaré
Ce rapport à
L’espoir
Cette ambivalence-là
Comme un thème
Invariable
Le visage encore
Qui se donnera
A la mort
Comme à
La vie
À désirer l’aube
Pleine de ces poussières
De vie
Cette sorte de paix
Intérieure
Indestructible
Sur les pas
D’une loi sévère
Cet effacement
Inépuisable
Continuer
Et presque vieillir
Ne rien voir
Mieux que cet
Attachement
Au couchant
L’eau grisante
Sur ton visage
Le vol obscur
De cette fatigue
Et de son espace
La seule douceur
Possible que l’on
S’accorde
Au cœur
De la menace
Enivrante
Trop de vide
Soudain
Contre soi
Le renoncement
À la peine
Qui toute entière
Se tourne vers soi
Ce feu mourant
Que l’on contemple
Entre deux pôles de soi
La chaleur de la confiance
La rivière froide
Au milieu de la douceur
De l’air ces mots
Toujours trop hâtifs
Et l’absence comme
Un couteau planté
Dans l’instant
Ce genre d’épreuve
Comme la résistance
De la chair
Décombres au milieu
D’un ciel bleu
Le glissement
Des rayons sur
Nos visages
L’air empoisonné
Par l’attente
Que l’on prend
Pour de l’inquiétude
Pas même le spectre
D’une violence
Faite au corps
Juste l’ombre
Que l’on voit
Courir d’un
Immeuble
À l’autre
Ça se résume
À ça
À presque rien
À ce tatouage
Qu’un jour
Tu auras
Sur le visage
Comme la trace
De tout ce qui
Aura été perdu
Ou qui persiste
Sur le sol
Comme un rien
Trop frêle épave
Retrouvant
Le poids des années
Sans nom
C’est toujours
L’effet d’un blast
D’une balle
Dans la peau
Au niveau du cœur
Comme à ce cœur
Tu t’enlaces
La mort traversée
En trombe
Le drap remonté
Bien trop tôt
Puis la remontée
La remontée brutale
Presque sauvage
Si calme en apparence
Alors qu’on pulvérise
En soi tant de murs
Constellé de textes
Autant d’éclats
Déflagrations vitales
Projetant tes inquiétudes
Comme un long passage
Dans l’obscurité
Ce jour qui se brise
Cette ville débordée
Cette vie menacée
Rien n’expire jamais
Sauf cette nuit profonde
Et ce rythme effréné
Ce train acharné
Ou simple parole
Tombée du vide
Jusque dans la fin
Cette inquiétude donc
Qui pèse ou flotte
Au-dessus des
Cris retenus
Des œuvres
Rencontrées