Trop de vide
Soudain
Contre soi
Le renoncement
À la peine
Qui toute entière
Se tourne vers soi
Ce feu mourant
Que l’on contemple
Entre deux pôles de soi
La chaleur de la confiance
La rivière froide
Au milieu de la douceur
De l’air ces mots
Toujours trop hâtifs
Et l’absence comme
Un couteau planté
Dans l’instant