Pourrais-je oublier
La mer contenue
L’embrasement
De tes lèvres
Ta souffrance
Eclatée en rire
Des larmes
Prisonnières
De maisons
Eteintes
Pourrais-je oublier
Le soleil enlacé
Que tu portes
L’heure seule
Comme une existence
Entière entre
Tes mains