Sans doute
Au matin
Ces corps
Serrés l’un
Contre l’autre
Le temps
Translucide
Comme un ciel
Nu et chaud
Sans doute
Au matin
De rares
Silhouettes
Qui semblent
Encore s’amincir
Se dispersent
A grands pas
Ce temps
A pleines mains
Étrangle
L’étau
De ces murs
Mitoyens
Desserré
Par le pâle
Sourire
Que tu m’adresses