Tu fermes les yeux
Dans l’aurore
Le vent se traîne
Une main qui
Sait toujours
Le sentir
Tout ce qui compte
Sous nos yeux
Défilent et menacent
De s’envoler
Comme un désert
Qui avance
Dans chacun
De tes gestes
Il y a des mots
Qui saccagent
Le temps et
Sa furie
Tu fermes
Les yeux
Le vent
Se lève