Tu l’appelles
Ma douleur
Sauvage
J’ai dû
L’appeler parfois
En hommage à
Quelqu’un
Ce démon malsain
Cette chose
Comme un cimetière
Où survivent nos
Remords
Nos ébats
Magnifiques
Que rien
N’efface
Tu l’appelles
Jusqu’au soir
Ce règne
Dans le creux
De ta main
J’ai dû transformer
Cette larme
En reflet d’opale
Pour en conserver
Le goût et l’éclat