A chaque instant
l’on tresse des
paroles et des
silences – au monde
à soi aux autres -
sa fierté première
va comme vérité
de poussière aux
vents – le mérite
de sa douleur est
nul – peut-être
ton âme – les affres
éclatants de tes
questions – sont-
ils à même d’éteindre
cet ailleurs – de casser
ce mur aveugle – si
souvent nos
blessures se croisent
et s’ignorent – à l’orée
de nos peurs comme
de nos joies – sentiers
mouvants – villes
transparentes –
visages parsemés
de brisures ou
parés d’étoiles –
sans raison
apparente dans
le blanc d’une
sortie - d’où
émerge un appel
nu – le seul à
savoir -