Le degré - ce déplacement
parfois immobile - lente
dérive - que l’on dit
marche - que l’on dit
dans l’espace et son
temps - celui qui
s’écoule de toi - de nous -
celui qui transpire
des voies et des rames -
je m’accroche tu sais
aux éclairages LED
aux heures passantes
aux nuisances - toutes
ces choses à la
vitesse de la
lumière - à tes larmes
profondes et secrètes -
ce désarroi que je
touche - même
seul - un casque sur
les oreilles je me perds -
dans mes déplacements
que l’on pense dérive - que
l’on dit marche - l’espace
et son temps - celui
qui s’écoule de toi - de
nous - bien enfermé
dans une cage de fer
motorisée lancée si
vite - même seul
même défait de ton
corps - je sais tout
ça - même si dans
l’espace j’accélère -